mercredi 18 mars 2009

Elysian Fields - 8 mars 2009 Paris, La Maroquinerie

Dans toute la misère de ce début d'année, l'ange du bizarre a tout de même refait surface avec un nouvel album d'Elysian Fields (Afterlife), sublimement mélancolique, tendrement émoustillant, calinement triste, malicieusement beau. Beau comme leur concert à la Maroquinerie ce 8 mars qui m'a laissé une impression si forte que je me le refredonnais dans ma barbe pendant plusieurs jours. Faute de pouvoir partager les vidéos (lourdes lourdes), voici quelques photos de la superbe Jennifer Charles haut perchée et de ses petits amis.
Et pour ceux qui ne connaîtraient pas encore, le morceau le plus touchant de leur dernier album, "Ashes in winter light", dernier morceau joué pendant le concert, faisant fondre JC en pleurs d'émotion...


Démoniak #1

Je dois à Mademoiselle A. la découverte des éditions FRMK (Frémok) et de leur Démoniak, objet difficilement identifiable entre roman feuilleton du XIXème, fumetti à héros masqué et Tijuana Bibles!

Ce numéro 1 est le numéro central à partir duquel tout s'organise, il est suivi de numéros qui précèdent (-1, -2 ...) et qui suivent (2,3 ...) chronologiquement cet épisode.

Dans le livre qui tue, on voit nos deux héros, Démoniak et le Papillon noir s'adonner à un instant d'amour après un épisode mouvementé que l'on découvrira dans le numéro -1. Leurs jeux érotiques les amènent à évoquer de superbes figures cinématographiques telles que le Belle de Jour de Buñuel, ou encore Peau d'Ane. Puis le récit fait surgir l'actualité politique, la guerre, le détournement d'acteurs connus dans des positions que je vous laisse découvrir, et la poésie... faisant de ce Démoniak un carrefour étrange de tout ce que j'aime.

Pour vous procurer tout ça: le site de Frémok.

(thanx Mlle A)

Funky 70's

Petite immersion en territoire seventies avec les couvertures des éditions France Sud Publications (collection Le Jaguar Rouge et La Peau de l'artiste)et Bois de Boulogne (collection Romans Noirs Franco-Américains, Gabrielli, Bastiani).
Ange Bastiani et Ange Gabrielli n'avaient pas grand chose d'américain puisque ces deux pseudonymes cachaient l'écrivain Maurice Raphaël déjà évoqué ici.